Malgré la richesse de ces aliments, les industriels privilégient l’utilisation d’autres ingrédients, comme certaines huiles végétales dont l’huile de palme, plus pratiques et moins chers mais souvent plus riches en oméga-6 qu’en oméga-3.
Pourtant, il les avantages des oméga-3 sont nombreux…
Selon l’OMS, les maladies cardiovasculaires représentent 31% de la mortalité mondiale totale, affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Il est tout de même possible de prévenir la plupart de ces maladies en combattant les facteurs de risque comportementaux comme par exemple la mauvaise alimentation et l’obésité. Une prise en charge psychologique et médicamenteuse permet également d’améliorer l’état de santé des patients.
Les oméga-3, et plus précisément l’EPA et le DHA, peuvent aussi avoir un effet bénéfique sur les fonctions cardio-vasculaires en permettant la formation de dérivés anti-inflammatoires qui vont contribuer à la vasodilatation des vaisseaux et à la diminution de l’agrégation plaquettaire (rôle anticoagulant) (Pierre Weill et al, 2002).
De plus, en cas d’hypertension, ces acides gras peuvent faire baisser la pression artérielle. Les oméga-3 peuvent également participer à la réduction du taux de triglycérides (graisses) et de cholestérol dans le sang. L’excès de cholestérol participe en effet à la survenue d’accidents cardio-vasculaires.
Par ailleurs, le risque de pathologies cardiovasculaires est renforcé en cas de surpoids ou d’obésité.
Depuis les années 70, la prévalence du surpoids et de l’obésité a fortement augmenté, jusqu’atteindre, en France, un taux de 17% d’adultes obèses (Enquête Obépi-Roche, 2020). Cette augmentation est notamment due à l’évolution des modes de vie : alimentation riche en graisses, en sucres, en calories, sédentarité…
Pourtant, les facteurs de risque de cette pathologie sont réversibles et peuvent être évités. L’obésité est caractérisée par une disproportion entre la quantité de calories ingérées et la quantité de calories dépensées. La consommation d’oméga-6, bien qu’essentielle, peut, en trop grande quantité, également participer à l’accroissement du risque d’obésité. Ils favorisent en effet le développement du tissu adipeux (lieu de stockage des lipides).
Les quelques solutions conseillées sont :
Le diabète de type II, caractérisé par une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme, entraîne une glycémie (taux de glucose dans le sang) anormalement élevée. Outre l’origine génétique, l’apparition du diabète de type II résulte essentiellement de facteurs comportementaux tels qu’une surcharge pondérale et une activité physique insuffisante. Ainsi, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une perte de poids si nécessaire, peuvent suffire à réguler la glycémie. Des traitements oraux et/ou injectables antidiabétiques peuvent également être prescrits pour améliorer l’état de santé des patients.
En ce qui concerne l’alimentation, la consommation d’aliments riches en oméga-3 (tels que ceux répondant au cahier des ressources Bleu-Blanc-Coeur, dont la démarche est d’allier santé et oméga-3), favorise la diminution de la résistance à l’insuline, de l’insulinémie à jeun ainsi que de la glycémie à jeun.
Les oméga-3, par leurs nombreuses insaturations (acides gras polyinsaturés), augmentent la fluidité des membranes. Cette meilleure fluidité optimise le transport de la sérotonine (« hormone du bonheur ») et aide alors à atténuer le risque de dépression. La qualité de sommeil ainsi que la qualité de concentration des enfants atteints de TDAH (Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité de l’enfant)peuvent également être améliorées par les oméga-3.
Les propriétés de ces acides gras leur permettent d’être impliqués dans l’amélioration de la santé neuronale et peuvent conduire à la réduction voire la résolution de l’inflammation. La maladie d’Alzheimer par exemple, caractérisée par une dégénérescence des neurones, est associée, entre autres, à une neuro-inflammation. La Conférence internationale sur la nutrition et le cerveau de Washington en date de 2013 avait d’ailleurs déjà appuyé sur l’influence des graisses alimentaires sur les troubles neurologiques. Les oméga-3 représentent alors une stratégie de prise en charge mais surtout, de prévention, de la maladie d’Alzheimer.
Les avantages que présentent les oméga-3 sont bel et bien considérables. Leur rôle sur la santé et dans la prévention de pathologies se précisent chaque jour. Néanmoins, les oméga-3 ne sont pas consommés en quantité suffisante ; environ 90% de la population française en est carencée (ANSES, 2015). Chez Valorex Food, le choix des produits ainsi que le processus de transformation garantissent une véritable qualité nutritionnelle aux produits. Nos farines de lin se démarquent par leur richesse en oméga-3 et leur capacité à améliorer nutritionnellement les recettes dans lesquelles elles sont incorporées.