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Comment réduire l’impact environnemental de l’alimentation dans l’industrie agroalimentaire ?

L’empreinte carbone, qui mesure la quantité de gaz à effet de serre (GES) émis en France, est devenue un sujet central dans les discussions publiques, marquant une prise de conscience écologique à tous les niveaux. Cette empreinte inclut les émissions des ménages, des industries et des entreprises françaises, ainsi que celles découlant de l’exportation de biens et ressources.

En France, selon une étude publiée par le Commissariat général au développement durable, l’alimentation est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre, avec une moyenne de 2,1 tonnes de CO2 par personne en 2017. Parmi ces émissions, 52,8% proviennent de la production des aliments transformés par l’industrie agroalimentaire.

L’alimentation quotidienne est une préoccupation majeure pour les consommateurs, plaçant ainsi l’industrie agroalimentaire au centre de l’économie mondiale. Face aux défis environnementaux actuels, il est impératif pour ce secteur de réviser ses pratiques. Bien que l’intégration de l’impact carbone dans les politiques alimentaires en soit à ses débuts, des tendances émergent tant chez les consommateurs qu’au niveau législatif et industriel. Les consommateurs français sont de plus en plus attentifs à l’origine et à la composition de leurs produits, et il est désormais possible de mesurer son impact carbone personnel à travers ses habitudes de consommation. Des innovations telles que l’analyse du cycle de vie des produits et des labels comme l’éco-score ou le planet-score valorisent les produits à faible impact environnemental.

Parallèlement, des changements réglementaires poussent progressivement les entreprises à adopter des méthodes de production plus respectueuses de l’environnement. Pour l’industrie agroalimentaire, s’adapter à ces nouvelles pratiques est devenu crucial. Bien que ces changements puissent sembler intimidants, ils ouvrent la porte à de nombreuses opportunités pour produire des aliments bénéfiques pour la planète et la santé humaine.

L’importance de sélectionner des ingrédients locaux et durables

L’utilisation de matières premières locales et durables est une approche efficace pour réduire les émissions liées au transport des ingrédients. Choisir des producteurs locaux permet de soutenir l’économie régionale tout en diminuant son empreinte carbone.

Diversifier ses matières premières peut également être une bonne solution pour inciter les producteurs à alterner leurs plantations. Certaines graines moins répandues ont des effets bénéfiques sur la terre et nécessitent moins de traitements ou d’eau. C’est le cas des graines oléo-protéagineuses comme le lin et la féverole. La féverole, par exemple, permet une bonne rotation des cultures, l’introduire dans ses rotations permet de réaliser des économies d’azote pour le blé suivant et d’améliorer la teneur en protéines mais aussi d’augmenter la biodiversité de son champ.

Chez Valorex Food, nous encourageons la production et l’utilisation de ces graines en les intégrant dans nos farines. En plus d’un intérêt environnemental, ces graines ont des bénéfices nutritionnels importants pour la santé humaine.

Que ce soit les graines de lin, de féverole ou de blé, nos matières premières sont toutes originaires de productions françaises avec des agriculteurs locaux. Ces graines sont ensuite revalorisées au sein de notre usine, en Bretagne, grâce à notre savoir-faire unique d’extrusion qui permet de concentrer tous les bienfaits du lin et de la féverole afin d’imprégner nos farines en oméga-3 et fibres. Incorporer nos ingrédients dans vos recettes, c’est donc choisir des ingrédients sains, locaux, durables avec un faible impact environnemental.

Cycle production locale

Adapter ses recettes en équilibrant la part animale / végétale de ses produits

Les produits d’origine animale ont un fort impact sur notre empreinte carbone globale. L’élevage d’animaux est une source importante de de gaz à effets de serre, tandis que le transport de ces produits nécessite souvent des camions réfrigérés qui contribuent à cette empreinte. Ces aliments représentent une part importante des de l’empreinte carbone de l’industrie agroalimentaire.

Face à cela, proposer des alternatives végétales répond non seulement à un besoin environnemental mais s’aligne aussi sur une demande croissante pour des régimes alimentaires plus éthiques et écologiques. Ainsi, le secteur agroalimentaire voit émerger un nouveau segment de marché essentiel : les produits véganes et végétariens mais aussi des produits hybrides où l’on diminue la part de produits d’origine animale.

Pour réduire la dépendance aux ingrédients d’origine animale, réduire les coûts associés et répondre à ce nouveau besoin, de nombreuses solutions végétales dont certains ingrédients de substitution aux œufs et à la matière grasse sont disponibles. Par exemple, notre produit phare le T-Lin, une farine 100% lin, imite la texture des œufs tout en ajoutant moelleux et onctuosité à vos préparations. Il n’est pas nécessaire de remplacer totalement les œufs pour réduire son impact environnement, en effet, remplacer 20% des œufs permet déjà de réduire significativement l’empreinte carbone de la recette. Les farines fonctionnelles comme T-Lin offrent des avantages à la fois environnementaux et économiques. Elles ont une durée de conservation supérieure, nécessitent moins d’énergie à produire et à transporter, et offrent une solution face à la fluctuation des prix des produits animaliers.

D’autres ingrédients comme le lait végétal, le soja ou les pois chiches peuvent remplacer efficacement les composants d’origine animale de vos produits. En choisissant de reformuler vos produits avec des alternatives végétales, vous pouvez significativement réduire son impact environnemental, tout en se positionnant avantageusement dans un marché en pleine croissance.

En intégrant ces pratiques, nous n’aidons pas seulement notre planète en réduisant l’empreinte carbone de notre alimentation, mais nous répondons également aux attentes des consommateurs pour des produits plus respectueux de l’environnement et des animaux.

Quels outils pour mesurer son impact et mettre en avant sa démarche éco-responsable ?

Le NutriScore, bien connu des consommateurs français depuis son introduction sur le territoire en 2017, permet d’évaluer rapidement la qualité nutritionnelle des produits transformés grâce à un logo visible sur l’emballage. Initié par le gouvernement français et Santé publique France, ce logo se traduit par un barème de 5 couleurs et 5 lettres indiquant aux consommateurs l’impact du produit sur sa santé.

Actuellement, une déclinaison de ce système est en développement, plusieurs déclinaisons existent comme le CO2-score aussi appelé score carbone, le planet score ou encore l’éco-score. Ces nouveaux barèmes évaluent l’empreinte carbone des produits alimentaires, offrant une transparence accrue sur leur impact environnemental. Ce score serait affiché sur les produits, facilitant ainsi pour les consommateurs le choix de produits respectueux de l’environnement. Cette réglementation, encore à l’étude, prévoit une mise en application progressive.

L’introduction d’un barème dédié à son impact environnemental illustre bien les changements réglementaires en cours qui rendront la production éco-responsable non seulement éthique mais également obligatoire. Les industriels doivent donc anticiper ces évolutions en adaptant dès maintenant leurs pratiques.

En France, plusieurs collectifs dédiés à la nutrition durable démontrent l’engagement des entreprises à combattre le changement climatique. Ces groupes facilitent l’échange de meilleures pratiques et favorisent l’adoption de normes industrielles plus durables. Participer à ces efforts collectifs permet aux entreprises de rester à la pointe de l’innovation tout en répondant aux attentes croissantes des consommateurs pour des produits respectueux de l’environnement.

Cette démarche proactive non seulement soutient la planète mais ouvre également des possibilités de croissance pour les entreprises qui adoptent ces nouvelles normes.

L’adoption de pratiques durables dans l’industrie agroalimentaire est loin d’être une simple option, elle est impérative. Intégrer ces pratiques éco-responsables dans l’industrie agroalimentaire ne contribue pas seulement à la protection de l’environnement, mais permet aussi de se positionner avantageusement dans un marché de plus en plus alerte aux questions de durabilité. Les alternatives présentées ici illustrent bien comment ce secteur peut évoluer vers un avenir plus vert tout en répondant aux attentes et nouveaux besoins des consommateurs ainsi qu’aux exigences réglementaires.

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