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Vieillir en bonne santé grâce aux oméga-3

Souvent redouté, le vieillissement est inévitable. La Division de la population des Nations Unies a estimé que la population âgée de 65 ans et plus devrait augmenter de 41% entre 2020 et 2060 en France (Bischoff-Ferrari et al, 2021). Ce vieillissement de la population, lié en partie à l’allongement de l’espérance de vie mais aussi à l’arrivée à l’âge de la retraite des bébés du baby-boom, va de pair avec l’augmentation de la prévalence de maladies chroniques liées à l’âge. Pour lutter contre ce phénomène, des solutions doivent être recherchées et peuvent passer par l’alimentation, et plus particulièrement, par la consommation adaptée d’oméga-3. Comment les oméga-3 peuvent participer à vieillir en bonne santé ?

Que ce soit au niveau cérébral, oculaire, cardiovasculaire ou encore musculaire, les oméga-3 ont définitivement des propriétés intéressantes sur la santé.

L’évolution des recommandations nutritionnelles avec l’âge

A compter de la ménopause pour les femmes (en moyenne 51 ans en France), et de l’âge de 65 ans pour les hommes, certaines recommandations alimentaires changent. Pour les femmes, ceci est dû aux modifications hormonales liées à la ménopause qui les exposent au développement de pathologies, qui peuvent être prévenues, en partie, par une alimentation équilibrée. Le vieillissement global de l’organisme justifie également l’importance de recommandations spécifiques à certaines populations.

Les références nutritionnelles en acides gras essentiels (oméga-3 et oméga-6) restent tout de même inchangées par rapport aux adultes plus jeunes. Les recommandations en acides gras pour les femmes ménopausées et les hommes âgés de 65 ans et plus sont donc les suivantes (ANSES, 2019) :

  • Oméga-3 :
    • ALA (acide alpha-linolénique) : 1% de l’Apport Energétique Total (AET)1
    • EPA (acideeicosapentaénoïque) + DHA (acide docosahexaénoïque) : 500mg
  • Oméga-6 :
    • LA (acide linoléique) : 4% de l’AET2

1 Soit environ 2,2 g/j pour un apport journalier de 2000 kcal. Cette valeur doit donc varier en fonction de l’apport énergétique total
2 Soit environ 8,9 g/j pour un apport journalier de 2000 kcal. Cette valeur doit donc varier en fonction de l’apport énergétique total.

L’étude INCA 3 (ANSES, 2017) révèle néanmoins des apports moyens en ALA (précurseur des oméga-3, à partir duquel il est possible d’obtenir de l’EPA et du DHA), en EPA et en DHA insuffisants chez les 65-79 ans. L’apport en acide linoléique (LA), précurseur des oméga-6 est quant à lui trop élevé, comme chez le reste de la population. Le ratio oméga-6/oméga-3 qui devrait tendre vers 5/1 et idéalement être de 4/1, est aujourd’hui de 15/1. De plus, ces deux types d’acides gras essentiels sont transformés par une seule et même enzyme et sont donc en compétition. Alors, plus l’apport en oméga-6 est important, moins les oméga-3 peuvent être transformés et utilisés par l’organisme.

Pourtant, le rééquilibrage du ratio, c’est-à-dire l’augmentation des apports en oméga-3 et la réduction des apports en oméga-6, est tout à fait bénéfique pour prévenir l’apparition de pathologies et vieillir en bonne santé.

L’influence des oméga-3 sur les fonctions cérébrales

Le cerveau, organe aux fonctions multiples, est composé à 60% d’acides gras. Parmi eux, 70% sont des oméga-3. Les oméga-3 (ALA, DHA, EPA) sont par conséquent nécessaires aux fonctions cérébrales. Principaux composants des membranes des neurones, ils permettent la fluidité et la neurotransmission. Ces acides gras, et plus précisément le DHA est le précurseur de la neuroprotectine D1 qui a des effets anti-inflammatoires au niveau cérébral.

Le rôle central des oméga-3 dans le fonctionnement optimal du cerveau apparaît clairement dans la littérature scientifique. La démence, caractérisée par une altération des fonctions cognitives (plus importante qu’en cas de vieillissement normal), peut affecter la mémoire, le raisonnement, la compréhension, le langage ou encore la capacité d’apprentissage (OMS, 2023). Conséquence de la maladie d’Alzheimer ou de l’accident vasculaire cérébral (AVC) par exemple, la démence est l’une des causes principales de handicap et de dépendance chez les personnes âgées.

Néanmoins, aucune mesure curative n’est à ce jour en mesure de guérir les démences : il est donc primordial d’user de mesures préventives avant tout. En effet, « mieux vaut prévenir que guérir » !

Dans cette perspective, la consommation d’oméga-3 apparaît donc pertinente. Il a en effet été démontré qu’une concentration importante en oméga-3 dans les membranes des globules rouges permet de réduire le risque de déclin cognitif. Inversement, il a également été prouvé qu’un faible apport en oméga-3, cumulé à un apport important en oméga-6 participait à l’accroissement du risque de déclin cognitif.

L’apport équilibré en oméga-3 et en oméga-6 peut de plus jouer sur l’amélioration de l’humeur et sur la réduction du risque de dépression.

L’influence des oméga-3 sur les fonctions visuelles

Avec l’âge, les capacités visuelles tendent à se détériorer et l’apparition d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) s’accroît à partir de 50 ans et davantage après 75 ans (25 à 30% des 75 ans concernés).

La DMLA est une affection dégénérative ophtalmologique caractérisée par la dégradation irréversible d’une partie de la rétine (la macula), qui peut entrainer une perte de la vision centrale (ANSES 2011, Inserm 2017). Outre la prédisposition génétique, une alimentation déséquilibrée mais surtout un apport faible en acides gras oméga-3 et un déséquilibre entre oméga-3 et oméga-6 favorisent le développement d’une DMLA. Or, la rétine est composée de photorécepteurs (neurones spécifiques à la réception de la lumière) dans lesquels la concentration en oméga-3 est très importante.

Le respect des apports recommandés en oméga-3 et du ratio oméga-6/oméga-3 permettent donc d’assurer le bon fonctionnement de ces cellules et ainsi, de réduire le risque d’apparition d’une DMLA ou du moins, de la retarder.

Les oméga-3 assurent donc une garantie structurelle et fonctionnelle à la rétine.

Femme âgée et en bonne santé grâce aux oméga-3

Les oméga-3 comme supports des fonctions cardiovasculaires chez les personnes âgées

Les maladies cardiovasculaires affectent le cœur et les vaisseaux et sont particulièrement plus fréquentes chez les séniors. Ces maladies représentent la première cause de mortalité dans le monde avec 17,7 millions de décès (soit 31% de la mortalité mondiale totale) dont 6,7 millions dus à des accidents vasculaires cérébraux (OMS, 2015).

Les facteurs de risque de ces maladies sont, entre autres, comportementaux : mauvaise alimentation, manque d’activité physique, tabac… Il est donc possible de les éviter. Ces facteurs de risque peuvent de plus mener à une hypertension, une hyperlipidémie, une hyperglycémie, ou encore à l’obésité, qui exacerbent le risque de maladies cardiovasculaires.

Néanmoins la progression de l’âge est un facteur inévitable. Années après années le corps et l’organisme vieillissent, en raison du ralentissement de la régénération cellulaire. Alors, les séniors peuvent être sujets aux insuffisances cardiaques, dues notamment à la rigidification des parois cardiaques, ne permettant plus au cœur de fonctionner correctement. L’insuffisance cardiaque est favorisée par l’hypertension, l’excès de cholestérol, l’obésité, le diabète ou encore une alimentation déséquilibrée ou insuffisante.

L’alimentation des séniors est donc primordiale pour prévenir l’apparition de ces pathologies. Et là encore, les oméga-3 sont bénéfiques !  Ils peuvent en effet permettre la réduction de la mortalité cardiovasculaire en abaissant la triglycéridémie, le taux de cholestérol ou encore la pression artérielle.

L’influence des oméga-3 sur les muscles des séniors

Entre 20 et 80 ans, la masse musculaire diminue d’environ 30% en raison de la diminution de la taille et du nombre des fibres musculaires. Il existe différents types de fibres musculaires en fonction de leur contractibilité. Avec l’âge, une perte de fibres de type II (fibres à contraction rapide) apparaît en conséquence de la réduction des activités à haute densité (Fielding et al, 2021).

Ce phénomène conduit alors à :

  • La perte progressive de la masse musculaire
  • La diminution de la capacité régénérative du muscle
  • Un déclin de la force musculaire

Ces symptômes peuvent ainsi, à l’approche de l’âge sénior favoriser l’apparition d’une sarcopénie. Caractérisée par une défaillance musculaire, les chutes, les fractures, l’incapacité physique ou encore la mortalité sont alors favorisées (Cruz-Jentoft et al, 2019).

Afin de pallier ces risques, la promotion d’une alimentation saine et équilibrée est nécessaire. Les acides gras oméga-3 ont le potentiel de réduire la fonte musculaire et d’augmenter la capacité fonctionnelle des muscules des personnes âgées. De plus, ces lipides peuvent stimuler la synthèse des protéines musculaires. Alors, une alimentation équilibrée comprenant une consommation de protéines et d’acides gras oméga-3, couplée à une activité physique régulière, permet de lutter contre la fonte musculaire fréquente chez les séniors.

Avec l’espérance de vie qui s’allonge et la part de la population arrivant à l’âge de la retraite qui s’accroît, la prévalence des pathologies liées au vieillissement risque de ne faire qu’augmenter. Leur prévention doit donc faire l’objet d’une attention toute particulière. Un apport renforcé en oméga-3, un rééquilibrage entre les oméga-6 et les oméga-3, additionné à une bonne alimentation générale sont donc des solutions prometteuses.

Dans cette perspective, Valorex Food propose des farines à base de lin, élaborées avec l’objectif d’obtenir des produits riches en oméga-3 (ainsi que des teneurs en protéines intéressantes). Suivant une démarche locale et Clean Label, ces farines répondent aux besoins de publics spécifiques tels que les séniors. C’est d’ailleurs l’objet de l’étude clinique en cours « MAÏA » (menée par Valorex Food en partenariat avec Bleu-Blanc-Coeur et le CHU de Rennes) qui a pour objectif d’évaluer l’effet de l’apport des quantités conseillées en acides gras oméga-3 chez les personnes âgées de plus de 65 ans résidant en EHPAD (établissement d’hébergement des pensionnés âgées dépendantes) par l’alimentation, sur l’évolution de leur perte d’indépendance.

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